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Mario Gómez López

DDH

Mario Gómez López est défenseur des droits humains maya Tsotil et maçon originaire de la communauté de Santa Cruz, ejido de Cuxtitali El Pinar, dans la municipalité de San Cristóbal de Las Casas, Chiapas. Au sein de sa communauté, Mario Gómez López défend les droits des populations autochtones en dénonçant la présence de groupes criminels qui contestent violemment et s’approprient le territoire autochtone. Le défenseur travaille au sein de sa communauté et participe à des manifestations pacifiques pour réclamer que les autorités assurent la sécurité de la communauté et garantissent ses droits. Il plaide également et demande justice pour le meurtre de son fils Mateo Gómez López, tué en 2021 dans le contexte d’insécurité qui affecte la communauté. À cause de ce travail, Mario Gómez López et son épouse, la défenseuse des droits humains Pascuala López López, font l’objet de menaces et d’agressions. Pascuala a été la cible d’une tentative de féminicide en avril 2022 pour avoir dénoncé la présence de groupes criminels dans la communauté et pour avoir demandé justice dans l’affaire de leur fils Mateo Gómez. Ils bénéficient tous deux de mesures de précaution de la part de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) depuis 2023.

Au Mexique, les défenseur·ses des droits humains (DDH) et les journalistes sont victimes d’intimidation, d'acharnement judiciaire, d’arrestations arbitraires, de menaces de mort, d'agressions physiques, de disparitions forcées et d’assassinats en raison de leur action en faveur des droits humains et de leur exercice de la liberté d'expression et du journalisme.