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Majid Karimi

DDH, membre du conseil
Kurdistan Teachers’ Trade Association

Majid Karimi est un défenseur des droits humains kurde, enseignant et membre de longue date du conseil d’administration de la Kurdistan Teachers’ Trade Association à Sanandaj-Kalatrazan, en Iran. Avec plus de 25 ans d’expérience dans l’enseignement public et un Master en sciences politiques, il joue un rôle clé dans l’organisation des efforts de sensibilisation des enseignants et dans la défense du droit à une éducation gratuite et de qualité dans la province du Kurdistan.

En mai 2022, il a été arrêté par les forces de sécurité lors d’une vague d’arrestations visant les militants des droits des enseignants et placé en détention au bureau des renseignements de Sanandaj avant d’être transféré en prison. En avril 2024, Majid Karimi a été condamné à trois mois de prison pour « propagande contre l’État », mais cette peine a été commuée en amende et le défenseur a été acquitté en appel.

En août 2025, la Commission d’appel du ministère de l’Éducation a confirmé l’ordre de licenciement permanent, le privant de son poste d’enseignant et de tout autre avantage lié à la fonction publique, y compris sa retraite et ses prestations de sécurité sociale.

L'espoir de réformes politiques a surgi en Iran lorsque le président Hassan Rouhani a pris le pouvoir en 2013 et a libéré des douzaines de personnalités de l'opposition et de défenseur·ses des droits humains (DDH). Cependant, les violations de la liberté d'expression, d'association, de rassemblement pacifique et de circulation des DDH persistent.

Les défenseur·ses des droits humains et les journalistes sont arrêtés, placés en détention et poursuivis dans le cadre de procès inéquitables. Les DDH reçoivent toujours des menaces de mort et sont harcelés, et arbitrairement arrêtés. Les demandes de libération sous conditions sont rejetées ou les conditions pour y avoir accès sont extrêmement sévères. En outre, les DDH sont soumis à une surveillance systématique et les membres de leurs familles sont également pris pour cible. Les journalistes sont condamnés à la flagellation lorsqu'ils critiquent le gouvernement.